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Sciatique et Cruralgie

SCIATIQUE ET CRURALGIE

 La sciatique est une affection provenant la majeure partie du temps du bas du dos. Elle est très fréquente et bien connue.  Le terme sciatique désigne une douleur le long du trajet du nerf sciatique.  La douleur résulte d’une compression du nerf à son origine ou encore au niveau de la fesse.

La cruralgie est une sorte de " sciatique du devant de la jambe". Dans ce cas la douleur est située devant la cuisse et peut descendre jusqu'au genou, c'est alors le nerf crural qui est touché et non pas le nerf sciatique.

Les causes de la cruralgie sont souvent les mêmes que celles de la sciatique.

 

La douleur "sciatique"

La douleur part de la fesse, descend dans la cuisse, derrière le genou, le long du mollet, jusqu’à la cheville ou aux orteils. La sciatique peut éventuellement être accompagnée de lombalgie (douleur lombaire). Le plus souvent, la douleur n’est pas sur le territoire entier du nerf : il arrive que la douleur se situe à la fesse et à la cheville par exemple, sans passer par la cuisse ou le mollet.

L’intensité de la douleur est variable, elle va de la simple gêne à la douleur insupportable. La douleur est parfois augmentée par la toux, l’éternuement ou la défécation. Certains mouvements peuvent être particulièrement douloureux, comme se relever de la position assise par exemple. Elle peut aussi dans certains cas être augmentée par le fait de rester trop longtemps en position assise.

La douleur typique de la sciatique est un coup d’électricité associé ou non à un engourdissement ou à un fourmillement le long de la jambe.

Se coucher en "chien de fusil", c’est-à-dire sur le côté, les jambes pliées et les genoux légèrement remontés est une position antalgique qui soulage parfois la douleur.

Il peut aussi y être associé une perte de sensibilité, de réflexe, voire une perte de force dans la jambe concernée.

Attention si la sciatique s'aggrave elle risque de provoquer une paralysie de la jambe et/ou une incontinence urinaire ce qui devient à ce moment une urgence chirurgicale.

La durée d’une sciatique est très variable. Elle peut durer de quelques jours à quelques mois.

Causes de la sciatique

L’origine de la sciatique est souvent la discopathie, la protrusion ou la hernie discale.

La hernie discale va venir irriter une des racines du nerf sciatique et par conséquent provoquer des douleurs sur le trajet du nerf.  Le message passant par le nerf sciatique est par définition une impulsion électrique. Ce qui explique la douleur typique de la sciatique: le « coup d’électricité ».

L’arthrose peut également être à l’origine de douleur sciatique. Elle obstrue les trous de conjugaison par lesquels sortent les racines du nerf sciatique et les irritent.

Parfois, la combinaison d’une hernie discale et d’arthrose conduit à un rétrécissement du canal lombaire, il s'agit de l’endroit où passe la moelle épinière: On parle alors de canal lombaire étroit.

Dans ce cas les douleurs sont similaires à celle d'une sciatique et peuvent toucher les deux jambes simultanément et sont augmentées lors de la marche prolongée et diminuée par le fait de se pencher en avant.

Un autre type de sciatique, est le syndrome du piriformis (ou pyramidal). Le piriformis est un puissant muscle fessier au travers du lequel peut passer le nerf sciatique en fonction de sa propre anatomie. Parfois ce muscle fessier est très contracté par un déséquilibre du bassin ou par une assise prolongée et il va comprimer le nerf. La douleur est la même que celle d’une sciatique plus « classique », seule l’origine de la douleur diffère.

Syndrome Sacro-iliaque ou "bassin de travers"

En fait il s'agit d'une douleur sur le trajet du nerf sciatique qui n'est pas réellement une vraie sciatique mais qui peut être toute aussi douloureuse que cette dernière, son traitement est le même que pour les autres sciatiques.

Dans de nombreux cas, l’origine d’une douleur sciatique vient souvent du dos. Si la sciatique se concentre sur le mollet et la fesse par exemple, l’origine de la sciatique n’est pas forcement la fesse ou le mollet mais bien le bas du dos même si on ne souffre pas forcement du bas du dos.

La sciatique touche plus particulièrement les personnes ayant des antécédents personnels ou familiaux de maux de dos, les personnes fortes, celles ayant un travail ou pratiquant un sport contraignant pour le dos ou encore en cas de traumatisme. Mais les mauvaises postures quotidiennes et un manque d’activité physique sont aussi des facteurs de risque non négligeables.

Cas de la femme enceinte:

Le mal de dos est fréquent lors d’une grossesse. La femme enceinte prend du poids, son centre de gravité se déplace vers l’avant, la lordose (cambrure lombaire) est accentuée et les douleurs apparaissent.

Pendant la grossesse, le corps va libérer des substances qui vont permettre au corps d’être plus « élastique » afin de s’adapter à sa nouvelle condition. La peau, les ligaments et le bassin ont besoin de faire de la place au bébé. Mais ces substances sont parfois insuffisantes et les articulations sacro-iliaques du bassin souffrent par excès de poids à supporter. Ceci engendre ce qu’on appelle un syndrome sacro-iliaque, qui mime des douleurs de sciatique. Poser un pied par terre devient alors insupportable.

 

 La chiropraxie avec la sciatique et la cruralgie

Votre chiropracteur procédera à un examen minutieux afin de déterminer l’origine de vos douleurs. Il pourra ainsi agir directement sur la structure en cause, le disque intervertébral le plus souvent. En fonction de votre état il utilisera soit un traitement purement manuel soit des tables spécifiques de tractions vertébrales ou encore les deux conjugués afin de traiter les douleurs d'origines discales. Il vous donnera également des conseils de posture, des exercices.  Votre chiropracteur pourra être amené à demander des examens complémentaires si votre cas le nécessite.

La chiropraxie est le traitement de choix d’une sciatique ou d'une cruralgie, quelle que soit l’origine de la douleur (une hernie discale n’est pas une contre-indication au traitement chiropratique bien au contraire).

La chiropraxie permet de stopper les douleurs plus rapidement, et de façon naturelle. En effet la chiropraxie va avoir un effet direct sur le disque, et donc sur les racines du nerf sciatique ou du nerf crural contrairement aux anti-inflammatoires qui se contentent de masquer les symptômes.

De plus, des soins préventifs éviteront une réapparition de la sciatique. La chiropraxie est un traitement efficace à long terme.

Son traitement est souvent couplé avec des tables de tractions vertébrales qui sont spécifiques à la chiropraxie. Son traitement ne nécessite pas forcement de manipulations mais l'usage d'autres techniques chiropratiques.

Lombalgie (Douleurs Lombaires)

DOULEURS LOMBAIRES (LOMBALGIES)

 

Les douleurs du bas du dos affectent une grande partie de la population Française et peuvent s’avérer très invalidantes. Certaines personnes ne savent pas comment traiter efficacement leur lombalgie. En effet, pour ce type de pathologie les médicaments sont souvent insuffisants car ils ne font que dans le meilleur des cas masquer un certain temps les symptômes mais ils n'en traitent pas la cause.


Pour le traitement de la lombalgie la chiropraxie est la solution idéale dans de nombreux cas. Encore faut-il avoir posé le bon diagnostic. C’est au chiropracteur, expert de la colonne vertébrale qu’il faut s’adresser. Il sera le plus à même de savoir s’il peut vous soulager ou non.


Différentes lésions squelettiques ou musculaires peuvent être responsables de douleurs lombaires. C’est en fonction de ces lésions que le chiropracteur élaborera son plan de traitement.

On distingue :

 - Les lombalgies discales

Les lésions peuvent se situer à différents niveaux du disque intervertébral : soit en profondeur, soit en périphérie. Si les lésions sont situées en périphérie, c’est l’anneau fibreux qui constitue le disque intervertébral qui est touché, il va alors se fissurer.


Si les lésions sont profondes c’est le noyau dit « pulpeux » qui est touché : soit il va se déshydrater et ne pourra plus jouer son rôle d’amortisseur, soit il va s’échapper au travers d’une fissure localisée dans l’anneau fibreux : c’est ce que l’on appelle la hernie discale qui si elle est moins massive se nomme protrusion discale.


- L’entorse discale est une fissuration de l’anneau fibreux suite à un faux mouvement ou à un effort de port de charges. 


- Le lumbago ou la lombalgie commune : c’est lorsqu’un fragment de « noyau central » s’insère dans une fissure de l’anneau.
 

Le ressenti de la lombalgie correspond souvent à ce que les gens appellent à tort les vertèbres lombaires bloquées ou déplacées.

 

Traitement de la lombalgie par le chiropracteur :

Le traitement de la lombalgie dépend de son origine.

Le chiropracteur est formé à déterminer avec finesse la nature de la lombalgie ainsi que son degré de gravité.

Dans le cas de la lombalgie commune les manipulations peuvent être indiquées ainsi que les tractions vertébrales avec un matériel spécifique.

Dans le cas de la lombalgie discale le traitement est dépendant de la gravité de la lésion, de l'état inflammatoire du disque et d'éventuels autres symptômes associés.

Discopathie

LA DISCOPATHIE

La discopathie se traduit par des douleurs au niveau du dos. Il est important de la traiter avant qu'elle n'engendre des complications.

 

La discopathie est une maladie qui touche le disque intervertébral, le disque situé entre deux vertèbres de la colonne vertébrale. Sa forme la plus fréquente est la discopathie dégénérative qui est un processus principalement dû à l'arthrose. Elle se traduit par une rigidification, ainsi qu'un tassement progressif du disque, le plus souvent de celui placé à la jonction lombosacrée, entre les vertèbres L5 et S1. La discopathie est la maladie la plus fréquente de la colonne vertébrale.

Ses Causes

La discopathie peut survenir à n'importe quel âge même si le vieillissement est un des facteurs favorisant. Généralement, la maladie survient à cause de microtraumatismes répétés ou d'un stress physique, mais elle peut aussi être due à des anomalies congénitales. L'usure du disque intervertébral peut apparaître à n'importe quel niveau de la colonne vertébrale, mais elle est plus fréquente dans le bas du dos, au niveau des lombaires.   

 

Ses Symptômes 

La discopathie se traduit par des douleurs à la nuque ou au dos selon le niveau touché. Les lombalgies et les douleurs au bas du dos sont généralement les symptômes les plus fréquents.  L'évolution de la discopathie peut aussi entraîner une compression des racines nerveuses (sciatique, cruralgie, névralgie cervico-brachiale), provoquant des douleurs soient locales ou encore dans un membre. Il peut aussi survenir une raideur dans la colonne vertébrale, notamment en fin de journée.

Son traitement chiropratique

La décompression, grâce à des manipulations et des exercices, permet d’agrandir l’espace par lequel les nerfs sortent de la colonne vertébrale et donc de soulager les cruralgies et les sciatiques ou encore les névralgies cervico brachiales.

Lorsque l'on souffre d'une discopathie il ne faut pas attendre trop longtemps sans traitement sans cela elle évolue souvent en hernie discale.

L'Arthrose

L'ARTHROSE

L’arthrose est une maladie dégénérative des articulations liée au vieillissement. Elle touche 65% de la population à partir de 65 ans et elle peut atteindre toutes les articulations.

Il s’agit d’une destruction du cartilage articulaire qui peut aussi atteindre l’os.

- Lorsqu’il est sain, le cartilage permet aux os qu’il recouvre de « glisser » l’un sur l’autre.

- Quand il est touché par l’arthrose, le cartilage va s’abîmer, se fissurer, diminuer d’épaisseur puis disparaître complètement. L’articulation va alors perdre en mobilité et petit à petit créer un handicap. Des ponts osseux vont progressivement avoir tendance à faire fusionner les différents os entre eux.

Les zones les plus touchées par l’arthrose sont : les cervicales, les lombaires, les mains, les genoux et les hanches.

Les causes de l’arthrose

- L’âge : 65% sont touchés par l’arthrose à 65 ans, 80% à 80 ans

- L’excédent de poids

- Le port de charges lourdes

- Des gestes répétitifs ou des gestes mal exécutés

- Des séquelles de traumatismes (fractures, entorses, luxations) même anciens

 

Les symptômes de l’arthrose

Il faut savoir qu’une personne peut avoir beaucoup d’arthrose sans aucune douleur. A l'inverse une personne peut avoir des douleurs importantes sans pour autant avoir beaucoup d’arthrose.

 En général, quand la douleur apparaît, elle est de type inflammatoire : il s’agit d’une poussée d’arthrose : la douleur survient spontanément, elle sera sourde et profonde, à prédominance matinale (associée à une raideur) mais pourra aussi réveiller la nuit. Elle sera quasi-permanente et pourra persister au repos.

 En dehors de ces poussées congestives d’arthrose, la personne atteinte n’a généralement pas de douleur permanente,  c’est une douleur mécanique qui se calme dès que l’articulation est au repos. Mais au fil des mois et des années, la douleur est de plus en plus présente et de plus en plus forte.  Par ailleurs, la dégradation de l’articulation, du cartilage, puis des autres éléments de l’articulation vont ajouter à cette douleur une raideur articulaire progressive ainsi que des tensions musculaires associées.

 

L’arthrose cervicale

Chez une personne jeune, le début de l’arthrose cervicale se manifestera par une poussée inflammatoire. La douleur apparaîtra spontanément sans raison particulière, un matin au réveil. Le cou sera plutôt souple, sauf le matin ou l’on pourra trouver une raideur provisoire.

Si l’arthrose est installée depuis longtemps, le cou sera enraidi et la mobilité fortement réduite. Cela va, bien sûr, entraîner une gêne lors des mouvements.

L’enraidissement et surtout les tensions musculaires associées portant sur la nuque, les épaules, le bras et la tête, peuvent provoquer des douleurs, et éventuellement des céphalées de tension (maux de tête), des migraines et/ou des vertiges.

L’arthrose lombaire

Elle peut engendrer raideur et douleur dans le bas du dos ou encore une douleur dans la fesse et derrière la jambe (sciatique) ou bien devant la jambe (cruralgie). Nous pensons souvent à tort qu’une sciatique ou une cruralgie a forcément une origine discale (hernie discale). Or l’arthrose touchant les articulations postérieures va venir irriter la racine nerveuse qui passe à proximité.  De plus, l’arthrose est un facteur de risque de spondylolisthésis (glissement d’une vertèbre vers l’avant rétrécissant le canal lombaire) et de canal lombaire étroit.

La survenue d’arthrose lombaire est favorisée par l’hyperlordose lombaire (cambrure excessive), le manque d’activité physique, l’excès de poids, des antécédents familiaux d’arthrose, etc..

L’arthrose de la hanche

L’arthrose de hanche survient en moyenne après 50 ans. C’est la pathologie de la hanche la plus fréquente. Elle peut entraîner des douleurs dans l’aine, dans la cuisse, parfois même jusqu’au genou. La douleur est présente à la marche et disparaît au repos, au bout de quelques années d'évolution elle peut réveiller la nuit au changement de position. Elle apparaît soit dès les premiers pas soit au bout d'un certain temps de marche. Cette douleur peut être accompagnée d’une raideur dans la hanche qui va gêner les mouvements et/ou de douleurs au niveau du bassin.

Le traitement chiropratique de l'arthrose.

 La Chiropraxie permet de restaurer de l’amplitude aux articulations touchées.

En effet elle va permettre de faire gagner de la mobilité, or la nutrition des cartilages,

L’intégrité des tissus et leur régénérescence sont dépendants de la mobilité articulaire. 

Ainsi une amélioration de la mobilité articulaire par le traitement chiropratique (non invasif et non médicamenteux)  va non seulement diminuer la gêne et la douleur et également ralentir la progression de l’arthrose.

Le traitement s'effectue principalement grâce à l'usage d'un appareillage spécifique destiné a effectuer des tractions vertébrales.

La Scoliose

LA SCOLIOSE

La scoliose est une déviation sinueuse de la colonne vertébrale dans les trois plans de l'espace : inclinaison dans le plan frontal, rotation des vertèbres dans le plan horizontal et inversion des courbures dans le plan sagittal.

Elle concernerait 1 à 3% des enfants et ne nécessite une prise en charge médicale spécifique que dans certains cas.

Ses causes :

Elles sont multiples, et encore mal définies :

- origine familiale
- origine génétique
- origine neurologique
- origine biomécanique
- origine environnementale
- origine idiopathique c'est à dire sans cause connue. 


Il existe différents types de scoliose :

- l'attitude scoliotique : c'est une scoliose inférieure à 10° de déviation. Elle se corrige généralement en position couchée.

- la scoliose primaire : c'est une maladie à part entière, sans cause connue. On parle aussi de scoliose idiopathique.

- la scoliose secondaire : malformation d'une ou plusieurs vertèbres, maladies neurologiques comme la maladie de Duchenne ... une scoliose peut être le symptôme d'une pathologie sous-jacente.

Évaluation, surveillance, traitements : 

Quand on suspecte une scoliose, l'examen complémentaire de choix est la radiographie, ou encore la téléradiographie du rachis. Cette image permet d'évaluer l'angle (et donc la gravité) de la scoliose, ainsi que le sens et la position de la déviation. Elle permet également de déceler sa cause dans certains cas. La scoliose étant une pathologie liée à la croissance de la colonne vertébrale, une surveillance régulière, notamment en période de croissance, est souhaitable afin de surveiller l'évolution de la scoliose et ce dès l’âge de 5 ans. 

La radiographie permet également de mesurer le degré d'ossification de la colonne vertébrale. Son traitement est fonction de l'importance de la scoliose, et va de l'abstention thérapeutique, à la chirurgie dans certains cas extrêmes, ce qui est heureusement fort rares. Quoi qu'il arrive, l'évolution d'une scoliose s'arrête avec la croissance de l'enfant mais les douleurs persistent toute la vie. 

 

Rôle de la chiropraxie chez l'enfant ou l'adolescent scoliotique :
 
Une prise en charge chiropratique régulière permet en général de stopper l'évolution d'une scoliose. En effet, en assurant un bon équilibre du bassin et une bonne liberté de chaque segment vertébral, il est possible dans la plupart des cas avoir des résultats satisfaisants.

Le chiropracteur peut également lutter contre l'enraidissement de la colonne vertébrale qui est fréquemment observée chez les scoliotiques.

Rôle de la chiropraxie chez l'adulte :

Soulager les douleurs mécaniques liées aux blocages vertébraux ainsi qu'aux contractures musculaires associées. A l’âge adulte le chiropracteur peut soulager mais en revanche comme tous les autres traitements existants il ne peut pas diminuer l'angle de la scoliose car la croissance osseuse est terminée. C'est ce pourquoi le rôle du dépistage et du traitement chez l'enfant est primordial afin de minimiser les conséquences ultérieures et éviter de s'exposer à des douleurs toute sa vie. 

Tendinites

Tendinopathies

La science démontre depuis 10 ans qu’il n’y a pas de processus d’inflammation, ce qui explique l’inefficacité des anti-inflammatoires dans ce cadre de ces prises en charge.

Nous parlerons donc plutôt de « Tendinopathie ».

Tout d’abord, situons correctement ce que l’on appelle « Tendon ». En effet, le tendon est la partie initiale ou distale d’un muscle. Le tendon est de nature fibreuse d’où sa coloration blanche. Le tendon s’insère sur un os.

Comment reconnaître une tendinopathie ?

Actuellement, il est primordial de bien situer l’état de santé de votre tendon, nous repérons 3 situations.

-La phase réactionnelle qui est signe de gonflement et rougeur, c’est une réaction suite à une augmentation d’utilisation de ce tendon (journée Ikéa, reprise du sport…). Le tendon est encore intact et une diminution de la charge et un traitement Chiropratique adapté rétablira facilement votre situation.

-La phase de remaniement si les efforts sur ce tendon ne diminuent pas. Le tendon va alors commencer à se dégrader, vous aurez moins de force, difficulté à effectuer les gestes. Il est important de consulter car les lésions peuvent mal cicatriser et diminuer de façon définitive vos capacités à utiliser ce tendon.

-La phase dégénérative se traduit par l’apparition de déchirure à l’intérieur du tendon et par une incapacité totale d’effectuer certains mouvements.

Comment le diagnostiquer ?

Votre Chiropracteur va réaliser un examen clinique précis. Il est fréquent que le mouvement « actif » douloureux pour le patient lorsqu’il le réalise lui-même ne le sera pas lorsque votre Chiropracteur va le réaliser en « passif » sans contraction du patient.

Une échographie peut être recommandée, voir une radiographie si des calcifications sont suspectées.

Les différentes tendinopathies du corps humain :

·Tendinite achilléenne : tendon d’Achille à l’arrière de la Cheville

·Tendinite de la coiffe des rotateurs (Epaule)

·Tendinite du moyen fessier (Face Externe de la Hanche)

·Tendinite de la patte d'oie (Genou)

·Tendinite rotulienne (Genou)

·Etc

 

Le traitement chez votre Chiropracteur :

Selon vos réponses lors de « l’anamnèse », votre métier, votre situation de vie, le traitement sera adapté et personnalisé :

·Correction articulaire de l’articulation mise en jeu

·Correction articulaire ayant un lien avec votre douleur

·Détente musculaire

·Etirements

·Travail des Fascias

·Techniques spécifiques et outillées, K-Laser, Graston, etc

·Conseils préventifs

·Travail sur votre posture

·Travail sur vos gestes du quotidien

Syndrome du Canal Carpien

SYNDROME DU CANAL CARPIEN

Il se manifeste par des fourmillements ou des engourdissements des trois premiers doigts de la main et peut provoquer une faiblesse de la main (difficulté à tenir ou à serrer).

 Ces symptômes sont provoqués par la compression du nerf médian par des tendons, un os ou des muscles comprimés sous dans tunnel carpien au niveau du poignet.

Il s'agit de microtraumatismes ou de gestes répétés (musicien, secrétaire, ouvrier manuel, tricot, crochet, tapisserie, jardinage, repassage, etc.) qui sont à l’origine de ce désagrément. La grossesse, la ménopause et l'âge sont des facteurs favorisants, ou encore une chute sur le poignet.

 Le chiropracteur peut identifier les blocages au niveau du poignet et des articulations au-dessus (coude, épaule, cervicales) et relâcher la pression sur le nerf si celui-ci est pris dans des adhérences au niveau du poignet. Il arrive aussi souvent que ces fourmillements ou engourdissements soient dus à un blocage cervical. Votre chiropracteur réalisera un examen complet qui permettra de déceler toutes les origines possibles.

Parfois une intervention chirurgicale peut être indispensable si le nerf est comprimé par des dépôts adipeux dans le tunnel carpien. Le chiropracteur fera la différence entre les différentes origines de ce syndrome. La chirurgie quand elle est nécessaire consiste en la section du tissu fibreux qui constitue le toit du tunnel carpien.